Beaucoup d’entre vous ont probablement entendu parler des commotions cérébrales et ont peut-être développé des opinions préconçues sur ce que c’est exactement et comment cela se présente.  Les médias sociaux contribuent grandement à ce que nous comprenons comme étant la physiologie, la gravité et la gestion des commotions cérébrales. Vous êtes peut-être un athlète, un entraîneur, un parent ou simplement un peu gaffeur ! Peu importe ce que vous faites dans la vie, si vous êtes actif ou même si vous êtes très fort, une commotion cérébrale peut avoir un impact sur votre vie. Savoir reconnaître les signes d’une commotion cérébrale et savoir demander l’avis professionnel d’un professionnel de la santé ou d’un spécialiste des commotions cérébrales est essentiel pour limiter les dommages ultérieurs ! 

Une commotion cérébrale peut survenir après avoir reçu un coup direct ou indirect  à la tête ou ailleurs. Après une chute, après un accident de voiture, ou simplement en tombant sur les fesses. Tous les mécanismes de coups  avec un ‘’contrecoup’’ peuvent vous rendre susceptible de souffrir d’une commotion. Une commotion cérébrale est souvent perçue comme le résultat d’un choc violent ou d’une chute dangereuse, mais en réalité, les commotions cérébrales sont assez simples et peuvent survenir dans le cadre d’activités quotidiennes régulières.

Une commotion cérébrale n’est pas une blessure structurelle, mais bien fonctionnelle. Qu’est-ce que cela signifie ?!?!?!?? Essentiellement, une commotion cérébrale légère ne cause pas de dommages physiques au crâne ou au cerveau. C’est pourquoi une commotion cérébrale ne peut pas être diagnostiquée par une imagerie médicale… comme une radiographie ou une IRM par exemple. Vu qu’une commotion cérébrale ne modifie pas physiquement les structures du cerveau, rien n’apparaît pas sur une imagerie ! Au lieu de cela, une commotion cérébrale entraîne une apparition transitoire de symptômes qui se produisent en raison d’un déséquilibre ‘’électrique’’ du cerveau. Les signaux émis et reçus dans le cerveau ne s’additionnent pas et une crise énergétique s’ensuit. Une fois la crise régularisée, la guérison se produit et les symptômes finissent par disparaître.

Les symptômes signalés varient d’une personne à l’autre, souvent même d’un homme à une femme, et d’un enfant à un adulte. Cependant, les symptômes les plus courants sont les maux de tête, une sensation de pression dans la tête, des nausées, des vertiges, etc. La gravité des symptômes diffère également d’une personne à l’autre.  Souvent nous croyons que les antécédents de commotions cérébrales dicteront la durée de son prochain rétablissement, C’EST FAUX. Essayons d’y penser de cette façon… ce n’est pas nécessairement le nombre de commotions qui affectera la récupération d’une commotion ultérieure mais plutôt le temps écoulé entre les deux commotions ainsi qu’un protocole de récupération suffisant. Si une personne subit une nouvelle commotion cérébrale peu de temps après avoir été commotionnée, le temps de récupération n’est pas assez long et la blessure qui s’ensuit retardera la guérison de cette commotion puisque son cerveau n’était pas préparé à la gérer. C’est le même principe quand on regarde un joueur qui revient trop tôt au jeu… cela risque non seulement de retarder la guérison de ses symptômes, mais aussi de mettre sa santé en danger car son état peut se détériorer considérablement.

Les symptômes disparaissent généralement entre une et deux semaines après avoir subi une commotion cérébrale. Cependant, si les symptômes d’une personne persistent pendant une période supérieure à environ 2 à 4 semaines, on parle alors de syndrome post-commotion cérébrale. Cela signifie que les symptômes restent persistants après la période moyenne. C’est pourquoi une bonne gestion des commotions cérébrales est si importante !

Pour les sports de contacts il est conseillé de faire des tests de référence pour les commotions (appelés communément ‘’baselines’’) en début de saison. Ces tests permettront d’évaluer l’état cognitif et physique des athlètes, cela inclut les compétences d’apprentissage et de mémoire, la capacité de prêter attention ou de se concentrer, la rapidité des pensées et de résoudre des problèmes ainsi que la présence de symptômes des commotions cérébrales.  Même si ces tests ne peuvent empêcher les commotions cérébrales de se produire, ils aident le personnel médical de l’équipe à connaître l’état des joueurs et d’assurer un retour au jeu des plus sécuritaires.

Si vous pensez que vous ou quelqu’un d’autre a subi une commotion cérébrale, la chose la plus importante à faire est de retirer la personne de l’environnement (par ex. hors du terrain) et de ne pas participer à une activité qui pourrait la mettre en danger. L’avis d’un professionnel de la santé est essentiel, car il peut déterminer si la blessure est en fait une commotion cérébrale, ou peut-être même quelque chose de pire, et donner des conseils sur la manière de procéder en toute sécurité.

Des protocoles sont mis en place, par des professionnels de la santé, qui servent de guide aux parents, aux entraîneurs et aux athlètes pour leur permettre de retourner à leur vie normale et quotidienne ! Cela se fait de manière progressive pour ne pas trop stresser le cerveau et lui permettre de s’adapter correctement aux changements d’environnement, aux facteurs de stress, etc.

Nous sommes toujours prêts à répondre à toute question ou préoccupation concernant des commotions cérébrales qui n’ont pas été abordées, ou à toute histoire intéressante d’ailleurs ! Ne soyez pas timide… vous savez où nous trouver !

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