À la fin de la saison de hockey, le corps d’un joueur est fatigué. Souvent, ils ont joué à cause de blessures persistantes ou ont négligé leurs douleurs pour passer au travers de chaque match. Maintenant que la saison est terminée, vous vous demandez peut-être ce que vous pouvez faire pour aider votre corps à récupérer et à se préparer pour la saison suivante. Pour ce faire, commençons par séparer l’après-saison en 4 phases : la récupération, renforcer les muscles, la puissance et la vitesse, et enfin le conditionnement. Ci-dessous, nous allons décomposer les spécificités de chaque phase.

La première phase de l’après-saison est la récupération. Souvent, les joueurs présentent des déséquilibres musculaires qui provoquent des douleurs mineures ou ils n’en sont même pas conscients mais peuvent causer des problèmes. L’objectif de cette phase est de ramener le corps à l’homéostasie, un état d’équilibre interne. La durée de la période de récupération est généralement d’environ 3 semaines.

Il est impératif de prendre ce temps pour voir un thérapeute du sport. Ceci permet au thérapeute de  s’occuper de vos douleurs ou de vos blessures et évaluer les déséquilibres présents afin d’être en bonne forme pour une bonne off-saison (saison morte)  et de minimiser les blessures tout au long de cette dernière. Au cours de cette phase, nous travaillons sur la mobilité, la flexibilité et l’équilibre des deux côtés du corps, car il y a généralement un côté qui est plus utilisé et/ou plus fort que l’autre.

La deuxième phase de l’après-saison est le renforcement.  La première pensée de nombreux athlètes lorsqu’ils pensent à « développer leur force » est de soulever des charges lourdes, l’objectif de cette phase est en fait l’inverse. Nous visons à corriger les déséquilibres qui ont pu se produire et à réintroduire un entraînement de résistance adéquat dans un meilleur alignement. Le volume et l’intensité du travail sont généralement faibles, et l’accent est mis sur le ciblage des muscles qui sont souvent négligés (c’est-à-dire qui ne tirent pas dans le bon schéma moteur). Cette période comprend également un travail sur la proprioception et l’équilibre de l’athlète afin d’aider à développer la conscience kinesthésique. Lorsque l’athlète commence à gagner de la force, il peut faire progresser les séances d’entraînement et commencer à faire des supersets. Les supersets sont bons pour développer l’hypertrophie musculaire, pour augmenter la masse musculaire, pendant l’après-saison.

La troisième phase de l’après-saison est celle de la vitesse et de la puissance. Pendant cette phase, l’objectif est d’utiliser la force que vous avez accumulée au cours des dernières semaines et de la traduire en vitesse et en puissance. Cela signifie que vous devez utiliser votre système anaérobie, car lors d’un match de hockey, vous faites du patinage intensif pendant de courtes périodes. Le type d’entraînement que vous effectuez dans cette phase passe d’une concentration sur la forme (qui devrait être perfectionnée à l’heure actuelle) à une augmentation de la vitesse des mouvements.  Des entraînements visant sur  l’agilité peuvent également être intégrés dans cette phase.

La quatrième et dernière phase de l’après-saison est le conditionnement. Pendant cette phase, l’objectif est de maintenir la force et la puissance que vous avez acquises au cours des dernières semaines afin de pouvoir les traduire et les appliquer à votre sport spécifique. C’est à ce stade que l’entraînement spécifique au sport est intégré et que l’on s’éloigne d’une approche axée sur l’entraînement en salle de sport.

Dans l’ensemble, il est important de construire une base solide pendant la saison morte. Il est également important de ne pas oublier qu’il s’agit d’une saison off (morte), ce qui signifie qu’il est normal de prendre du temps pour soi et de se détendre, de pratiquer d’autres sports et de s’adonner à d’autres passe-temps !

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